Page:Revue des Deux Mondes - 1867 - tome 71.djvu/383

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’ÉGLISE ROMAINE
ET
LE PREMIER EMPIRE
— 1800 — 1814 —

IX.

LE CATÉCHISME IMPÉRIAL ET LA PRISE DE ROME.
PREMIÈRE PARTIE : LE CATÉCHISME IMPÉRIAL.


I. Mémoires du cardinal Consalvi. — II. Œuvres complètes du cardinal Pacca. — III. Correspondance du cardinal Caprara. — IV. Correspondance de Napoléon Ier. — V. Dépêches diplomatiques et documens inédits français et étrangers, etc.

Avant de raconter la prise de Rome par les troupes françaises et l’enlèvement du pape au sein de sa propre capitale, il nous faut, comme nous l’avons annoncé dans notre précédente étude[1], revenir forcément en arrière. Les faits qui vont se dérouler resteraient sans liaison entre eux et perdraient beaucoup de leur intérêt, si nous ne nous efforcions d’abord de bien faire comprendre à nos lecteurs comment l’empereur entendait son rôle de protecteur de la religion, et quelle était au juste depuis le sacre la nature de ses relations avec le clergé français et les nombreux catholiques de son immense empire. Le programme qu’en ces délicates matières Napoléon s’était tracé à lui-même, nous le trouvons tout au long exposé dans les mémoires qu’il a dictés à Sainte-Hélène, et quelques

  1. Voyez la Revue du 15 juillet 1867.