mon bon chient ! Veux-tu te taire, méchante béte ! (Aboiemens plus forts.) Mademoiselle, ni la douceur, ni les menaces…
Ah ! ah ! ah !
Hein ! vous riez maintenant !
Vous faites une si drôle de figure sur le dos de ce mur !
Vous êtes bien bonne, mademoiselle ! (Aboiemens sans interruption.)
Ah ! mon Dieu ! ses aboiemens redoublent.
Tant qu’il me verra, il aboiera.
Eh bien ! monsieur, ne vous montrez plus à lui.
Quant à ça, volontiers ! (Il saute à terre.)
O ciel ! que faites-vous ?
J’enlève à ce chien tout prétexte d’aboyer. Et tenez, il ne dit plus rien.
Vous ne resterez pas longtemps ici ?
Le temps de dépister ce maudit animal.
C’est bien. Adieu, monsieur.
Quoi !… déjà !
Déjà !… mais voilà une heure, monsieur, que je suis ici, et si l’on s’aperçoit de mon absence…
Eh bien ?
On me punira.
Sévèrement ?
Oui, certes, et c’est à vous que je le devrai.
Encore une minute de grâce, et je ne vous retiens plus.