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L’ENQUÊTE
SUR LE CREDIT

II.
LA MONNAIE FIDUCIAIRE ET LE CAPITAL DE LA BANQUE DE FRANCE.

I. De la Monnaie de papier et des Banques d’émission, par M. Ad. d’Eichthal, 1864. — II. La Question des Banques, par M. Wolowski, de l’Institut. — III. Les Principes de la Constitution des banques et de l’Organisation du crédit, par M. Isaac Pereire. — IV. Les Banques d’émission ou d’escompte, par M. Maurice Aubry, 1864. — V. Étude préparatoire à l’enquête, par M. Jules Lecesne, 1865. — VI. Considérations sur la cherté de l’argent, par M. Edmond Ehrmann, 1864. — VII. La Banque de France et les Banques départementales, par M. Léonce de Lavergne, 1864. — VIII. Études sur la Circulation monétaire, par M. Coullet, 1865. — IX. Extraits des enquêtes parlementaires anglaises sur les questions de banques, publiés sous les auspices de la Banque de France, 1865. — X. Le Marché monétaire, etc., par M. H. de Laveleye, 1865.


I. — DES CONDITIONS D’UNE BONNE MONNAIE FIDUCIAIRE.

Quelle est l’utilité de la monnaie fiduciaire ? Cette monnaie est-elle appelée à devenir plus importante, et quelles sont les conditions à remplir pour qu’elle soit bonne ? Ces questions, posées par l’enquête, nous amènent à examiner directement les moyens que l’on propose pour empêcher le retour des crises monétaires ou financières[1].

Nous ne voulons pas faire ici un long traité pour montrer ce qu’est la monnaie fiduciaire, et comment on a été amené à s’en servir. Nous dirons seulement que l’utilité de la monnaie fiduciaire consiste en ce qu’elle est d’un transport plus commode que la monnaie métallique, qu’elle peut mieux que celle-ci répondre à certains

  1. Voyez la Revue du 15 novembre.