GÉNIE GREC
Loin de s’affaiblir avec le temps, l’intérêt qu’excite l’étude de la Grèce antique semble croître de nos jours. Parmi les gens éclairés, on n’en trouverait plus un seul capable de s’écrier, comme un violent ennemi de Voltaire, le poète Clément :
C’est qu’il en est de même pour tous les grands objets : un peu de science en éloigne, beaucoup de science en rapproche. Or la science des choses grecques s’est considérablement développée en Europe depuis un demi-siècle, et l’on sait, sans qu’il soit nécessaire d’abonder ici en détails, que la France a pris une large part à ce mouvement, que sur certains points même elle l’a provoqué. Elle a eu, elle a encore des philologues, des érudits, des archéologues, des topographes qui, en réunissant leurs efforts à ceux des Allemands et des Anglais, ont amassé une quantité de témoignages au moyen desquels l’histoire retrouve chaque jour quelqu’un des traits véritables de ce peuple grec « qui, selon une heureuse