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DE
L'UNITE ORGANIQUE
DANS LES ANIMAUX ET LES VEGETAUX

Études diverses d’anatomie comparée (1849-62) : I. The Homologies of the human Skeleton, by Holmes-Coote. — II. Principes d’Ostéologie, de Richard Owen. — III. Le Squelette des Vertébrés, par M. Charles Rouget. — IV. Traité d’Anatomie descriptive, 1.1 », par MM. Cru-veilhier et Fée. — V. De la Conformation osseuse de la tête, etc., thèse soutenue à Montpellier en 1802 par M. C. Bertrand, etc.

En 1774, un anatomiste qui mourut jeune, mais dont le nom ne périra pas, Vicq-d’Azyr, présentait à l’Académie des Sciences de Paris un mémoire » sur les rapports qui se trouvent entre les usages et la structure des quatre extrémités dans l’homme et dans les animaux. » Condorcet, nommé par l’Académie pour lui rendre compte de ce travail, l’appréciait dans les termes suivans : « On entend ordinairement par anatomie comparée l’observation des rapports et des différences qui existent entre les parties analogues des hommes et des animaux, ou plus généralement de différentes espèces d’animaux. M. Vicq-d’Azyr donne ici un essai d’une autre espèce d’anatomie comparée qui jusqu’ici a été peu cultivée, et sur laquelle on ne trouve dans les anatomistes que quelques observations isolées : c’est l’examen des rapports qu’ont entre elles les différentes parties d’un même individu… Ainsi dans cette nouvelle espèce d’anatomie comparée on observe, dit M. Vicq-d’Azyr, comme dans l’anatomie comparée ordinaire, ces deux caractères que la nature paraît avoir imprimés à tous les êtres, celui de la constance dans le type et de la