En exposant dans un précédent travail, avec une scrupuleuse impartialité, les résultats de l’administration des gouverneurs-généraux en Algérie, nous avons essayé d’en faire apprécier les bienfaits et les fautes, de faire comprendre en même temps l’origine des inimitiés qu’elle a suscitées. Notre dessein était de faire subir la même épreuve, avec la même liberté de jugement, au régime qui lui a succédé, et dont la durée, bien que fort courte, a pourtant été fort agitée ; mais à cette entreprise, déjà commencée, une plus mûre réflexion nous détermine, pour le moment du moins, à renoncer. La nouvelle administration de l’Algérie ne présenterait à notre examen aucun résultat acquis, mais seulement des tentatives suivies de peu d’effet. Ce serait donc non des actes à examiner, mais des intentions, c’est-à-dire encore des personnes, besogne peut-être trop délicate pour les conditions de la publicité actuelle. Décidons-nous donc à