Page:Revue des Deux Mondes - 1858 - tome 17.djvu/843

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
POLITIQUE COLONIALE
DE LA FRANCE

LE SÉNÉGAL.

II.
LA PAIX.


1. Voyage dans l’Afrique occidentale, par Anne Raffenel, 1846. — II. Nouveau Voyage dans le pays des Nègres, par le même, 1836. — III. Mémoire sur quelques Améliorations à apporter à la Colonie du Sénégal, par Héricé, 1848. — IV. Esquisses sénégalaises, par l’abbé Boilat, 1854. — V. La Sénégambie française, par F. Carrère et Paul Holle, 1855. — VI. Moniteur du Sénégal, années 1856, 1857 et 1858. — VII. Annuaire du Sénégal et Dépendances pour l’année 1858, suivi d’une Notice sur la Colonie, par L. Faidherbe, gouverneur du Sénégal.



Quatre années d’une guerre intelligente ont porté leurs fruits : la paix règne au Sénégal dans toute la région que les Maures dominaient et agitaient. Le 20 mai 1858, Mohammed-el-Habib, le roi des Trarzas, signait le traité qui reconnaît notre double autorité de souverains et de protecteurs, et donne satisfaction à nos intérêts. Le 10 juin, Mohammed-Sidi, roi des Braknas, suivait cet exemple, et il était bientôt après imité par son compétiteur Sidi-Eli, investi, grâce au gouvernement colonial, d’un titre de roi qu’il n’a pas su conquérir. Dès le mois de novembre 1857, Bakar, le cheikh des Douaïches, s’était rapproché de nous. La consécration de notre souveraineté, dans les limites les plus étendues que comporte notre