ERJEB-PACHA, puis ZULMA.
Je ne sais plus comment excuser ce retard prolongé auprès de mon vénéré maître.
Puis-je entrer ?
Sans doute, Zulma, votre présence m’est toujours agréable.
Ah ! je le voudrais bien, mais je ne suis pas la favorite.
Comme ces femmes sont amusantes avec leur jalousie ! Elles se ressemblent toutes.
Hélas ! si je pouvais dire ce que je sais !...
Et que savez-vous ?
Je crains l’éclat de votre colère.
C’est donc bien terrible ?
Oui, seigneur, plus terrible que vous ne pensez.
En ce cas, je vous ordonne de parler.
Vous me l’ordonnez ?
Positivement.
Souvenez-vous donc qu’il m’est impossible de vous désobéir, et promettez-moi de ne pas l’oublier.
Je vous le promets ; mais finissons. Qu’y a-t-il ?
Il y a, seigneur, qu’Ansha vous trahit.
Allons donc !... Et comment ?... et pour qui ?...
Ansha a un amant, et cet amant... c’est...
C’est...
Adilé, seigneur.
Vous êtes folle, Zulma.
Celui que vous nommez Adilé n’est autre qu’un jeune Arnaute qui s’est