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PHYSIOLOGIE COMPARÉE

LES MÉTAMORPHOSES

V.
LA GÉNÉAGÉNÈSE.


V. – THEORIE DE LA GENEAGENESE.

L’examen des essais d’interprétation scientifique provoqués par les phénomènes de la généagénèse nous ramène à l’idée première de ces études, à la recherche de la loi commune dont les modes en apparence les plus divers du développement des êtres ne sont que des applications. Ces modes, — transformation, métamorphose, généagénèse, — ont successivement appelé notre attention. Aidé de quelques exemples, j’ai pu, sans trop de peine, retrouver les applications de cette loi dans les phénomènes qui caractérisent les deux premiers modes[1]. Arrivé aux animaux à généagénèse, j’ai dû entrer dans de plus amples détails. Ici j’avais à initier le lecteur à un ordre de faits généralement peu connus, et pour bien faire comprendre ce qu’ils ont de remarquable et d’exceptionnel, il m’a fallu les suivre jusqu’au plus fort de leur variété et de leur complication[2]. J’ai maintenant à faire connaître les résultats de la théorie après ceux de l’observation, et pour faciliter l’appréciation des divers systèmes dont la généagénèse a été le point de départ, je dois

  1. Voyez sur la Transformation et la Métamorphose proprement dite les livraisons du 1er et 15 avril 1855.
  2. Voyez sur la Généagénèse les livraisons du 1er et 15 juin.