Principles of Political Economy wilk tome of their applications to social philofophy.
Les Principes d’économie politique de M. John Stuart Mill ont fait quelque bruit de l’autre côté du détroit. Dans une science où la variété n’est pas le caractère dominant, et qui, conforme à elle-même, ne sort des principes généraux que pour se rejeter vers les analyses, on sait volontiers gré à un auteur d’avoir rencontré çà et là quelques aperçus qui lui soient propres, d’avoir élargi le sujet, multiplié les combinaisons, fourni la preuve d’une certaine originalité. Les écrivains qui, près de l’auteur des Principes ou avant lui, ont abordé ces matières s’étaient bien gardés de franchir le cercle dans lequel les premiers économistes avaient eu soin de les renfermer. M. John Stuart Mill a été plus hardi : il a poussé l’économie politique vers les découvertes et l’a envisagée, comme il le dit lui-même, dans ses applications à la philosophie sociale. Si c’est là un titre, c’est également un écueil.
Le nom des Mill a depuis longtemps sa notoriété dans la science économique. M. John Stuart est le fils de James Mill, auteur d’une Histoire de l’Inde britannique, et qui à ce travail, justement estimé, lit succéder des Elémens d’économie politique, ouvrage remarquable, quoiqu’un peu abstrait. Ce que le père fut dans ses Elémens, le fils l’est dans ses Principes, sauf les nuances et les témérités. Et comme