CONFERENCE DE VIENNE
ET
LA QUESTION D'ORIENT.
II. - Correspondence respecting the rights and privilèges of the Latin and Greek Churches in Turkey, presented to both Houses of Parliament by command of Heir Majesty, Londres 1854.
Dans l’exposé que nous avons présenté, il y a quinze jours, des négociations relatives aux affaires d’Orient, il est plusieurs points sur lesquels nous avions cru pouvoir nous dispenser d’insister. Il nous avait paru suffisant de montrer dans un aperçu général la marche de la question et de mettre en vive lumière la position que les actes successifs de la Russie ont faite à la France et à l’Angleterre. Nous avions donc laissé dans l’ombre la longue série de négociations conduites par la France, l’Angleterre, l’Autriche et la Prusse depuis le moment où, le prince Menchikof ayant échoué, M. de Nesselrode envoya à la Porte son ultimatum, si promptement suivi de l’invasion des principautés, jusqu’à l’avortement définitif de toutes les tentatives de conciliation à la suite de l’incendie de Sinope. Ce travail de la diplomatie avait été frappé de stérilité par l’obstination du tsar,