Vous vous défaites vous-même ?
Personnellement… mon Dieu ! oui.
Vous avez une chevelure éblouissante.
Vous êtes bien bon.
Vous êtes trop jolie pour être ma femme, savez-vous ?
C’est possible. Mettons donc que je ne la sois pas.
Je veux dire qu’on ne peut aimer comme sa femme quelqu’un qui vous ressemble : on l’aime davantage.
On a de la peine à s’y décider toutefois.
S’il y a un amour qui ait quelque valeur, ne pensez-vous pas que c’est celui qui naît avec connaissance de cause ?
Voulez-vous recommencer votre métaphysique ? Allons, bonsoir, bonsoir.
Vous êtes miraculeusement jolie, et je suis… ma foi ! je suis indigne de mon bonheur. (Il se lève, et prend un flambeau.) Permettez-vous à votre mari de vous éclairer jusque chez vous, madame ?
Mais êtes-vous en état de grâce, dites-moi ?
Comment l’entendez-vous ?
Votre conscience est-elle suffisamment tranquille, et n’avez-vous pas à vous confesser de quelque chose par le monde ?…
En vérité, ma chère, je ne…
Ne voyez-vous pas que je sais tout ?