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MADAME DE KRÜDNER


ET


CE QU’EN AURAIT DIT SAINT-ÉVREMOND.




Vie de Madame de Krüdner, par M. Charles Eynard[1].


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Il y a déjà plus de douze ans que la Revue[2] s’est occupée de Mme de Krüdner, et que nous avons classé à son rang l’auteur de Valérie parmi les aimables romanciers du siècle. Nous n’avions pas prétendu retracer toute l’histoire de cette femme brillante et diversement célèbre ; nous ne nous étions attaché qu’à bien saisir l’expression de sa physionomie en deux ou trois circonstances principales et à la montrer sous son vrai jour. Ayant eu l’occasion depuis de faire réimprimer ce premier travail, nous en disions : « Comme biographie, ce simple pastel, dans lequel on s’est attaché à l’esprit et à la physionomie plus encore qu’aux faits, laisse sans doute à désirer ; un de nos amis, M. Charles Eynard, à qui l’on doit déjà une Vie du célèbre médecin Tissot, prépare depuis long-temps une biographie complète de Mme de Krüdner. Renseignemens intimes, lettres originales, rien ne lui aura manqué, surtout pour la portion religieuse. Nous hâtons de tous nos vœux cette publication. »

  1. Paris, Cherbuliez, place de l’Oratoire, 6.
  2. Livraison du 1er juillet 1837