Ma foi, mon frère, je vous fais mon compliment. Vous avez sagement agi de laisser cette charge à la reine.
Oui, si j’avais voulu…
Vous auriez eu grand tort… Que la reine s’en tire, cela regarde ses enfans.
Scène XXI.
Monseigneur, il n’était plus temps.
C’est bien… c’est entendu !…
Le connétable y était en personne… Le voici, monseigneur.
Scène XXII.
Ah ! connétable, mon cher compère, quelle consolation pour moi dans ces tristes momens ! Que vous êtes le bien-venu !
Je viens trop tard, madame, puisque le roi n’est plus ! Je lui apportais l’hommage de son vieux serviteur.
Vous avez encore un roi qui compte sur vous pour le servir et le défendre ! Votre tête et votre bras, mon compère, voilà ce qu’il faut à mon fils pour régner glorieusement.
Ma tête a beau blanchir, mon bras est encore vert, et mon cœur toujours jeune d’affection et d’obéissance pour le roi mon maître et pour votre majesté.
Mon cher connétable, vous allez reprendre votre charge, le roi