ET DE LA DESTINÉE
DES OUVRAGES CONTEMPORAINS.
Une plume très spirituelle, que je louerais plus à mon aise si je ne lui étais personnellement obligé, a résumé ici même[2] en quelques lignes tout ce qu’on peut dire de plus vrai de ce nouveau volume. On a eu raison de louer ce livre pour le bien que font de telles lectures au temps où nous vivons : elles reposent les esprits ; c’est trop peu dire, elles les relèvent. Écrit avant février, on dirait que ce volume a été composé pour adoucir quelques-unes des douleurs qu’il a causées et pour raffermir certaines choses qu’il a ébranlées. Le sujet est l’usage des passions dans le drame : or, le drame, c’est la vie ; la vérité du drame, c’est sa ressemblance avec la vie. En réalité, M. Saint-Marc Girardin a traité de l’usage des passions dans la vie, c’est-à-dire du bien et du mal qu’elles font, selon qu’on les règle ou qu’on s’y laisse emporter. Dans un temps où les esprits les plus fermes doutent, où les