Vous vous serez mis trois pour faire ce beau chef-d’œuvre !… et vous allez l’envoyer, votre lettre ?
Assurément.
Par qui ?
Allons, je veux vous complaire. (Il appelle.) Holà ! (À l’huissier qui entre.) Faites venir Stewart. (L’huissier sort.)
Pourquoi cet homme ?
Quel mal y voyez-vous ? >
Il n’est pas assez leste, assez jeune…
Je souhaiterais à bien des jouvenceaux d’enfourcher un cheval comme lui.
Mais un de vos gentilshommes ferait encore mieux l’affaire…
Non, non, je suis pour Stewart… puisque le roi l’a choisi.
Aidez-moi donc, François… ce drôle nous fera quelque tour.
Ce sont vos affaires… mais croyez-moi, ne contrariez pas trop Marie. (Entre Stewart.)
Scène XXI.
Stewart, montez à cheval et courez à où sont-ils, ma mère ?
À Montargis. Ils y seront ce soir ou demain matin.
Il s’agit de messieurs de Bourbon : vous leur donnerez cette lettre.
Venez chez moi, j’y vais mettre mon sceau.
Allez, suivez ma mère, et partez sur-le-champ. (Stewart s’incline.)