Sire, on l’attend ce soir.
Je l’ai mandé, Marie, pour qu’il vous aide à tenir aussi vos états,… vos états de poésie. Ronsard et tous les autres l’accompagnent.
Puisque vous pensez si bien à ce qui fait mon plaisir, n’oubliez pas, mon cher seigneur, que je ne veux pas vous attendre long-temps.
Je serai près de vous dans un instant, le temps seulement de quitter cet équipage de gala. (Il lui baise la main.)
Quels étranges regards la reine m’a lancés !
Scène VI.
Adieu, ma mère.
Vous me quittez déjà ? François, vous le savez, il faut que je vous parle. Où vous trouverai-je ?
Mais… ma mère, où vous voudrez… Je serai chez la reine. (Il sort)
Il est ensorcelé !
Scène VII.
Paré, deux mots. Le roi est pâle ; il n’avait pas ce visage-là quand je l’ai quitté à Fontainebleau.
Peut-être un peu d’émotion, madame. Ce petit accident a pu troubler le roi ; mais, du reste, rien de nouveau. La reine sait ce que je lui ai toujours dit : à force de soins…
Observez bien, Paré, regardez de très près. Ce cher enfant a de si fâcheuses étoiles, et ses pronostics sont toujours si mauvais !