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LES
ÉTATS D’ORLÉANS
(1560.)


La roine mère, Italienne, Florentine, et de la race de Médicis, et, qui plus est, ayant depuis vingt-deux ans eu tout loisir de considérer les humeurs et façons de toutes ces gens, regardoit ce jeu, et sceut si bien empoigner l’occasion, qu’elle gaigna finalement la partie, par les moyens que je diray.
(Regnier de la Planche.)


PERSONNAGES

LE ROI (François II).

LA REINE (Marie Stuart).

LA REINE-MÈRE (Catherine de Médicis).

ANTOINE DE BOURBON, roi de Navarre.

LOUIS DE BOURBON, prince de Condé, son frère.

LE CARDINAL DE BOURBON, frère des précédens.

LE CONNÉTABLE DE MONTMORENCY.

D’ANDELOT, son neveu.

LE DUC FRANÇOIS DE GUISE.

LE CARDINAL DE LORRAINE, son frère.

LA DUCHESSE DE MONTPENSIER, dame de la reine, amie de la reine-mère.

MARIE SEYTON, demoiselle de la reine.

LE CHANCELIER de L’HOSPITAL.

M. DE CYPIERRE, gouverneur de Monsieur.

M. DE CHAVIGNY, M. de BRÉZÉ, capitaines des gardes

DARDOIS, secrétaire du connétable.

BOUCHARD, chancelier du roi de Navarre.

ROBERT STEWART, valet de chambre du roi.

AMBROISE PARÉ, médecin du roi.

SAINTE-FOY, NOBLESSE, valets de chambre du prince de Condé.

JOUVENEL, PERRAULT, ministres protestans.


ARGUMENT.


Le jour où Henri II fut blessé à mort, François, son fils aîné, avait seize ans et quelques mois ; il était majeur selon les lois du royaume, ne manquait pas