Page:Revue des Deux Mondes - 1849 - tome 2.djvu/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SIX MOIS


D’AGITATION RÉVOLUTIONNAIRE


EN ITALIE.




LES CHEFS DU PARTI RÉPUBLICAIN ET LES PUBLICISTES DU PARTI MODÉRÉ À ROME, FLORENCE ET TURIN.
I. Timori e Speranze, di Massimo Azeglio. Torino, 1848. — II. Ai Giovani, ricordi di Ginseppe Mazzini. Italia, 1848. — III. Ai suoi Elettori, Massimo Azeglio. Torino, 1849. — IV. Due Lettere di Terenzio Mamiani. Roma, 1849. — V. Il Saggiatore, discorso proemiale per Vincenzo Gioberti. Torino, 1849. — VI. Sulla proposizione delta costituente delli stati romani, discorso del depatato Pantaleoni. Roma, 1849. — VII. Frammente sull l’Italia nel 1822 e progetto di confederazione. Firenze, 1848.




Une seconde fois l’Italie est vaincue ; mais ce n’est pas seulement sous les armes de Radetzky qu’elle succombe. L’année dernière, ses divisions intérieures l’avaient empêchée de triompher, aujourd’hui elles l’ont positivement livrée au glaive. Ce qui s’est passé dans la péninsule pendant les six mois qui viennent de s’écouler depuis l’armistice Salasco avait rendu infaillible la catastrophe que nous venons d’apprendre. Le vieux maréchal, avec toute son activité et sa science militaire, n’a pas mieux conduit les affaires de l’empereur que ne l’ont fait les juntes démagogiques de Milan, de Florence et de Rome. Payées par la cour de Vienne, celles-ci eussent-elles mieux agi ? Grace à M. Mazzini et à la jeune Italie, la péninsule sait peut-être enfin à qui s’en prendre et qui accuser de ses malheurs.