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LES ANCIENS


COUVENS DE PARIS.




TROISIEME RECIT.
CLEMENTINE.




TROISIEME PARTIE.[1]
V.

Le départ d’Antonin n’avait point apaisé les ressentemens du marquis ; ses rigueurs continuèrent à l’égard de Mlle de l’Hubac il ne révoqua point la défense qu’il lui avait fait faire de reparaître en sa présence, et la pauvre fille eut tout le loisir de pleurer librement, dans la solitude et le silence de sa chambre, l’absence du petit baron. Elle vivait en recluse dans son appartement bien que La Graponnière en eût laissé, dès le second jour, la porte ouverte comme par mégarde. Mlle de Saint-Elphège lui faisait chaque matin une visite de charité, et revenait dans la journée rôder autour d’elle pour s’assurer qu’elle n’écrivait point et se tenait tranquille. La vieille fille avait un air sombre

  1. Voyez les livraisons des 1er et 15 février.