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ÉTUDES


SUR L’ANTIQUITÉ




ARISTOPHANE ET SOCRATE.




I. Richter : Aristophanisches ; Berlin, in-4o, 1845. —
II. Pol : De Aristophane poeta comico, ipsa arte boni civis officium præstante ; Groningue, in-8o, 1834. —
III. Grothe : De Socrate Aristophanis ; Utrecht, in-8o, 1843. —
IV. Forchhammer : Die Athener und Sokrates, die Gesetzlichen und der Revolutionär ; Berlin, in-8o, 1837. —
V. Van Limburg-Brouwer : Apologia Socratis, contra Meliti redivivi calumniam ; Groningue, in-8o 1838. —
VI. Baumhauer : Disputatio literaria qua examinatur, quam vim sophistoe habuerint Athenis ad ætatis suæ disciplinam, mores ac studia immutanda ; Utrecht, in-8o, 1844.


Après s’en être détournés pendant trois cents ans, les savans sont revenus à l’étude sérieuse de l’antiquité grecque, et ils y portent cet esprit intelligent, si étranger au XVIe siècle, qui vivifie la science par la connaissance approfondie des hommes et des institutions. L’Allemagne, cette patrie des pionniers de l’érudition, a comme toujours pris l’initiative de cette seconde renaissance, et l’Europe entière la suit avec empressement dans la voie féconde où elle est entrée. Le beau livre de Bœckh sur l’économie politique des Athéniens, les travaux de Creuzer sur la religion et d’Otfried Müller sur les Doriens, ont éclairé d’une vive lumière une foule de questions restées jusqu’ici dans la pénombre d’une érudition toute matérielle. Le théâtre surtout a été plus consciencieusement