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Priez pour mes jours :
Aux armes !

Vieux mousquet noirci,
Soutiens bien ici
Ta gloire…
Feu ! feu ! gens de cœur !
Honneur au vainqueur !
Victoire !


IX.

LE COMBAT DE SAINT PATRICK[1]

à daniel o’connel.

I.

L’Arvor frémit à ton rappel ;
Patrick, son fils, descend du ciel.
Eir-Inn !

II.

Lui, par qui Dieu te fut porté,
Te portera la liberté,
Eir-Inn

III.

Il est temps, sors du gouffre amer,
O perle blanche de la mer,
Eir-Inn !

IV.

Va, le Léopard du Saxon
En vain mordrait ton écusson,
Eir-Inn !

  1. Né en Armorique et apôtre d’Eir-Inn ou d’Irlande. — Pour n’avoir pas été exaucées en leur temps, ces espèces d’imprécations, dirœ preces, garderont leur force tant que les justes plaintes de l’Irlande seront méconnues. — Quant au rhythme de ces strophes, il a été imposé par le très ancien air national sur lequel elles furent écrites. La même observation doit s’appliquer à la pièce IV.