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ce reproche doit être adressé, mais au mirarque de gendarmerie. J’ai d’autant plus de plaisir à réparer cette erreur que nul homme, dans la journée du 15 septembre, n’a mieux que M. le général Kalergi servi les véritables intérêts de son pays. C’est à lui, plus qu’à personne, que la Grèce doit d’avoir fait sa révolution, et de l’avoir faite sans dépasser la mesure. Quant au certificat d’innocence qu’il veut bien délivrer à la légation et au parti russe tout entier, M. le général Kalergi me permettra de rappeler qu’ancien membre de ce parti, et ancien ami de cette légation, son témoignage n’est pas absolument impartial.