de Marruecos, por don Serafin Calderon ; Madrid, 1844.
II. — Costumbres de Marruecos ; Algésiras, 1844.
III. — Observaciones relativas à las costumbres de los Moros y Judios
de la ciudad de Tetuan (manuscrit).
On ne peut se défendre d’un sentiment de tristesse à l’aspect des solutions timides, incomplètes, que reçoivent aujourd’hui en France les questions de politique internationale. Nous venons de conclure avec le sultan Abderrahman une paix qui se borne à remettre en vigueur un traité intervenu, il y a près d’un siècle, entre notre pays et le Maroc ; le problème est replacé, pour tout dire, dans les termes où il se trouvait avant le bombardement de Tanger. En présence d’un tel résultat, on se demande avec découragement à quoi il tient que la France paraisse désormais incapable de grandes choses ; est-ce aux institutions nouvelles qu’il s’en faut prendre, ou aux hommes qui nous gouvernent en vertu de ces institutions ? Cependant, lorsque au-delà du détroit on voit un ministre, appuyé sur le patriotisme résolu du parlement, poursuivre, en dépit des embarras intérieurs les plus compliqués et