— Don Guzman el Bueno, etc.
L’histoire contemporaine du théâtre en Espagne se pourrait, au besoin, résumer dans les œuvres dramatiques de don Antonio Gil y Zárate. C’est assez dire à quel rang élevé nous plaçons M. Gil y Zárate, cette question du théâtre étant, sans aucun doute, une des plus importantes qui, dans la Péninsule, se soient jamais débattues ou se puissent débattre à l’avenir. De la couronne que la vieille Espagne s’est faite à elle-même par le courage ou le génie de ses enfans, l’ancien théâtre forme, à notre avis, le plus riche fleuron. C’eût été justice si, à partir du XVIIe siècle, la Castille avait ajouté à ses armes, parmi ses lions et ses tours, la lyre des Calderon et des Moreto. De toute nécessité, la littérature dramatique devait prendre de glorieux développemens dans ce pays, où, pour exalter l’ame, il suffit des as-