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LES AMOURS
DE
LOPE DE VEGA.

LA DOROTHÉE.[1]

Dans les deux mille drames de Lope de Vega, il en est un qui se distingue de tous les autres par des différences dont les admirateurs de ce grand poète seraient curieux de connaître le motif : c’est la Dorotea. Les drames où Lope a suivi le goût et les conventions du théâtre espagnol sont tous en vers, des mètres les plus variés, divisés en trois journées, et d’une étendue à peu près égale, déterminée par la durée de la représentation ; ceux même qui n’ont jamais été mis sur la scène sont intitulés comedia famosa. La

  1. Ce travail complète l’essai sur Lope de Vega inséré dans la livraison du 1er  septembre 1839 ; quelques données de cet article ayant pu paraître contestables, M. Fauriel a voulu lever tous les doutes, en nous donnant une étude approfondie de la Dorothée.