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MŒURS ET AVENIR
DE LA SOCIÉTÉ
ANGLO-HINDOUE.


I. – Les possessions anglaises dans l’Inde, par Bjœrnstierna.
II. – Fragmens orientaux, par le major Moor.
III. – Journal de l’évêque Héber.
IV. – Histoire de l’Hindoustan, par Robert Mills.
V. – Vie de Lord Clive, par Malcolm.
VI. – Scènes caractéristiques de l’Hindoustan, par miss Roberts.
VII. – Asiatic Journal, Oriental Herald, etc.

Les hommes politiques ne voient dans la formation et la consolidation de l’empire anglo-hindou qu’un fait, l’étrange et périlleux accroissement de la puissance britannique. Oui, c’est une conquête digne d’étude. En moins de soixante ans, cette vaste péninsule, dévorée ou escamotée par quelques négocians occidentaux, leur livre ses richesses, mais non ses coutumes. Elle cède à l’énergie saxonne, et paraît garder sa nationalité brahmanique. La passivité de son repos et l’éternité de son indifférence bravent les efforts des missionnaires chrétiens. L’Angleterre exploite le territoire ; mais la vie nationale lui résiste. L’Angleterre domine la matière ; l’ame lui échappe.