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DÉBATS
PARLEMENTAIRES.

ÉTAT DE LA QUESTION D’ORIENT.
— CONSÉQUENCES DU TRAITÉ DU 15 JUILLET[1]

La France a récemment donné au monde un éclatant spectacle qu’elle seule entre les nations était en mesure de présenter. Sa tribune a été le théâtre de luttes merveilleuses, et jamais plus de talent ne fut dépensé dans une plus grande cause.

Cependant, lorsque, dans ce calme de la pensée où l’on sent le besoin de rentrer après de telles émotions, l’on s’interroge sur les résultats acquis, sur les idées pratiques sorties de ce débat, il faut bien reconnaître que ces idées et ces résultats ne sont peut-être pas à la hauteur de ce qu’il en a coûté d’efforts pour les atteindre.

La France ne pénètre guère mieux qu’avant ces explications so-

  1. La Revue a déjà publié sur la question d’Orient divers travaux dus à des plumes éminentes ; l’article d’aujourd’hui, sur les Conséquences du traité de Londres, s’éloigne quelque peu du point de vue des précédens ; mais la question est assez grande et assez ardue pour qu’on veuille entendre toutes les voix, nous voulons dire les voix importantes.