Vous !… Mais je ne vous connais pas !
Vous me connaissez, et vous devez croire en moi : je suis George Freeman.
George Freeman ! ô mon sauveur ! protégez-moi. (Elle va pour s’élancer dans ses bras, puis s’arrête tout à coup.)
Hâtons-nous, mon enfant ; si vous voulez fuir, il n’y a pas un instant à perdre.
Partons. Ô ma mère ! pourquoi ne m’aimez-vous pas ?
Ô Julie ! Julie !… (Ils fuient.)
Mamselle ! mamselle !… vous pouvez venir, il n’y a personne ; ils sont tous à la messe… Tiens… où est-elle donc passée ?… Et ce monsieur !… Ah ! voilà une jolie affaire ! ils sont allés à la messe sans moi. Oh ! je les rattraperai bien. (Elle se met à courir dans la direction contraire à celle qu’ont prise George et Louise.)
Vive M. le comte ! vive Mme la comtesse !
ACTE ii.
Scène Première.
Ah ! ma fille, vous voilà mise comme un ange et belle à ravir.
Croyez-vous, maman ? Il fallait bien faire un peu de toilette. Le bal de notre vieux ami sera, dit-on, d’un grand luxe.