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LES
BATELIÈRES DE L’ODET.[1]

UNE BATELIÈRE.

« Si vous voulez, jeune homme, aller à Loc-Tûdi,
Voici que nous partons toutes quatre à midi :
Entrez, nous ramerons, et vous tiendrez la barre ;
Ou, si vous aimez mieux, avant que l’on démarre,
Vous promener encor sur les ponts de Kemper,
Nous attendrons ici le reflux de la mer,
Et le lever du vent ; puis, avec la marée,
Ce soir dans Benn-Odet nous ferons notre entrée.

UN VOYAGEUR.

Jeune fille, à midi tous cinq nous partirons,
Mais vous tiendrez la barre et moi les avirons.

  1. M. Brizeux prépare une troisième édition du poème de Marie. Dans ce volume, qui paraîtra prochainement, figureront plusieurs pièces nouvelles, dont celle qu’on va lire peut faire suffisamment apprécier la grace et la fraîcheur.