l’heure à retrouver Gabrielle, et je me bannirais à jamais de sa présence.
Songez à le retrouver, pour le soustraire d’abord aux dangers qui le menacent, et puis vous songerez à l’aimer d’une affection digne de lui et de vous.
Vous avez raison, recommençons nos recherches ; séparons-nous. Tandis que, dans ce jour de fête, je me mêlerai à la foule pour tâcher d’y découvrir ma fugitive, vous, de votre côté, suivez dans l’ombre les endroits déserts, où quelquefois les gens qui ont intérêt à se cacher oublient un peu leurs précautions, et se promènent en liberté. Qu’avez-vous là sous votre manteau ?
Je me suis fait apporter ce petit chien de Florence. Je compte sur lui pour retrouver celui que nous cherchons. Gabriel l’a élevé, et cet animal avait un merveilleux instinct pour le découvrir, lorsque, pour échapper à ses leçons, l’espiègle allait lire au fond du parc. Si Mosca peut rencontrer sa trace, je suis bien sûr qu’il ne la perdra plus. Tenez, il flaire… il va de ce côté… (Montrant le Colysée.) Je le suis. Il n’est pas nécessaire d’être aveugle pour se faire conduire par un chien.
Scène IV.
Si ta conversation est toujours aussi enjouée, j’en aurai bientôt assez, je t’en avertis.
Reste, j’ai à te parler encore.
Depuis quand suis-je à tes ordres ? Sois aux miens, si tu veux tirer de moi un seul mot.