C’est cela ! c’était un cadran !
C’est égal, je vais voir ce qu’il en est. Je connais le concierge des tours ; il me laissera monter.
Eh bien ! j’y vais aussi.
Moi, je vais raconter à toute la ville ce que j’ai entendu.
Croirait-on qu’au jour d’aujourd’hui il y a encore tant de gens superstitieux ?… Ah ! voilà maître Albertus qui vient par ici. C’est un homme que je n’aime pas à rencontrer. Il vous regarde d’une drôle de manière, et il se passe dans sa maison des choses auxquelles le diable ne comprend goutte. Oh ! le juif Jonathas Taër qui vient derrière lui ! Pour le coup, je m’en vais à la maison. Je n’aime pas du tout les gens qui courent les rues après leur mort.
Scène III.
Où courez-vous si empressé et si agité, mon respectable maître ? Vous n’avez pas un regard, pas un simple signe de tête pour votre meilleur ami, ce matin ?
Toujours ce juif ! Il me suit comme un remords… Laissez-moi, monsieur, de grace ! Je n’ai pas l’honneur d’être votre ami, et je n’ai pas de temps à perdre.
Je conçois votre inquiétude ; l’état d’Hélène vous afflige. Mais rassurez-vous, elle ne s’est jamais mieux portée.
Qu’en savez-vous ?
Vous ne pouvez pas douter que j’en sache plus long que vous sur bien des choses.