même nous a étonné par la quantité de ces industrieuses coutures qu’il nous a révélées çà et là. Quand il n’a l’air que de traduire un morceau d’Euripide sur Médée :
Au sang de ses enfans, de vengeance égarée,
Une mère plongea sa main dénaturée, etc.,
Mais, si Plutus revient de sa source dorée
Conduire dans mes mains quelque veine égarée,
À mes signes, du fond de son appartement,
Si ma blanche voisine a souri mollement…
Nunc et latentis proditor intimo
Gratus puellæ risus ab angulo ;
....Visa est si fortè pecunia, sive
Candida vicini subrisit molle puella,
- ↑ Je trouve ces quatre beaux vers inédits sur Bacchus :
C’est le dieu de Nisa, c’est le vainqueur du Gange,
Au visage de vierge, au front ceint de vendange,
Qui dompte et fait courber sous son char gémissant
Du Lynx aux cent couleurs le front obéissant…J’en joindrai quelques autres sans suite, et dans le gracieux hasard de l’atelier qu’ils encombrent et qu’ils décorent :
Bacchus, Hymen, ces dieux toujours adolescens…
Vous, du blond Anio Naïade au pied fluide ;
Vous, filles du Zéphyre et de la Nuit humide,
Fleurs…
Syrinx parle et respire aux lèvres du berger…
Et le dormir suave au bord d’une fontaine…
Et la blanche brebis de laine appesantie…