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EXPÉDITION
DE
LA RECHERCHE
AU SPITZBERG.

iv.
HAMMERFEST.

Dans une des baies de Hvalœ, à droite en venant de la pleine mer, on aperçoit cinq à six maisons bâties au bord des rochers, surmontées d’un clocher en bois et défendues par deux pacifiques canons où les oiseaux viennent nicher. C’est Hammerfest, la dernière ville du nord. Elle est plus grande qu’on ne le croirait au premier abord. Plus de la moitié de ses habitations sont cachées dans un ravin, et lorsque, par une matinée d’été, on gravit la montagne rocailleuse qui la domine, un point de vue imposant se déroule aux regards. Au pied de la montagne est la ville avec ses jolies maisons de marchands, ses magasins rouges et ses cabanes de pêcheurs, s’étendant comme une ceinture au bord de l’eau ; avec son port, creusé dans une enceinte de collines, couvert de barques et de bâtimens de commerce. Puis, de l’autre côté de la baie Fugle-