Valeur officielle |
72,630,000 | liv. sterl. |
Valeur déclarée |
116,198,000 | — |
La dernière année où la valeur déclarée a excédé la valeur officielle est l’année 1820. Dès la suivante, on remarque, dans le sens opposé, une différence qui, après une oscillation en 1826, s’est ensuite constamment accrue.
Exportation des produits britanniques. |
Valeur officielle. | Valeur réelle. | |
En 1820. | 33,534,176 | 35,208,321 | En plus : 5 p. % |
En 1821. | 38,393,768 | 36,423,963 | En moins : 5 p. % |
Ce n’est pas que tous les articles qui composent les exportations soient frappés d’une manière égale par cette différence de valeur. Pour quelques-uns, la valeur déclarée est toujours restée supérieure à la valeur officielle, comme l’étain brut et ouvré, les laines brutes et filées, le fil de lin, les soieries. D’autres sont restés à une évaluation égale, sauf de légères différences en faveur de l’évaluation officielle, comme les armes et munitions, les objets fabriqués de bronze et de cuivre, les articles fabriqués avec la laine. Quelques articles principaux ont donc fait pencher la balance et décidé la réduction.
Les trois dernières années de la période décennale (1827 à 1836) offrent ensemble, pour l’exportation des produits du sol et de l’industrie britannique, un total :
Valeur officielle |
de 236,311,828 | liv. sterl. |
Valeur déclarée |
de 141,228,395 | — |
Dans cette somme sont compris :
Valeur officielle. | Valeur déclarée. | ||||
Liv. sterl. | Liv. sterl. | ||||
Tissus et articles manufacturés de coton |
139,697,296 | 50,157,251 | En moins : | 64 | p. % |
Coton filé |
22,046,906 | 17,037,904 | — | 22 3/4 | — |
Tissus et articles manufacturés de lin |
12,518,942 | 8,452,083 | — | 32 1/2 | — |
Fer et acier brut et ouvré |
8,417,733 | 5,385,902 | — | 36 | — |
182,680,877 | 81,033,140 |
qui offrent une différence de 101,647,977 liv. st., ou 55 1/2 pour % en moyenne, tandis que la différence sur l’exportation totale des trois années n’est que de 85,083,433 liv. st., ou 40 1/4 p. % du chiffre général.
Il est fâcheux que la destruction, par l’incendie de 1815, des documens conservés à la douane de Londres, ne permette pas de remonter à des détails anciens, car on remarque que l’exportation des tissus et articles manufacturés de coton fut :