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L’ANGLETERRE
DEPUIS
LES BILLS D’ÉMANCIPATION
ET DE RÉFORME.

SECONDE PARTIE.[1]

Le principe aristocratique dont nous avons constaté l’affaiblissement vers la fin du XVIIIe siècle, au sein de la Grande-Bretagne, se retrempa durant la lutte contre notre révolution. En s’associant avec une habileté peu commune aux vieilles antipathies contre la France, il sut se faire considérer comme l’élément vital de la puissance nationale.

L’état de guerre fut une impérieuse nécessité pour ce gouvernement, qui ne pouvait résister à la propagation des idées républicaines qu’en suscitant un conflit entre celles-ci et le patriotisme britannique. Plus tard, cet état fut continué parce qu’il servait des intérêts et se liait à des combinaisons politiques que l’histoire taxerait probablement de folie, si le succès ne les avait couronnées.

  1. Voir la livraison du 15 octobre.