réseau, que d’un ajournement à courte échéance, et qu’on ne s’y détermine qu’en vue d’éviter des embarras au Trésor et d’épargner au monde financier une perturbation qui réagirait fatalement sur toutes les branches de l’industrie nationale.
Les 369 lieues de chemin de fer seraient réparties comme il suit :
1o Ligne de la Méditerranée, par Lyon et Marseille : | ||||||||
Chemin de fer de Troyes à Saint-Symphorien |
43 |
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68 | lieues. | ||||
Id.de Marseille à Beaucaire |
25 | |||||||
2o Ligne de Paris vers l’Angleterre, la Belgique et les provinces rhénanes |
109 | — | ||||||
3o Ligne de Paris à la Péninsule, par Bordeaux et Bayonne : | ||||||||
Chemin de Paris à Orléans |
29 |
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145 | — | ||||
Id.de Châtellerault à Bordeaux |
66 | |||||||
Id.de Bordeaux à Bayonne |
50 | |||||||
4o Ligne de Paris vers l’Allemagne, par Strasbourg |
» | — | ||||||
5o Ligne de Paris à la mer : | ||||||||
Chemin de Paris au Havre, à partir de Pontoise |
47 | — | ||||||
6o Ligne directe de la Méditerranée à la mer du Nord |
» | — | ||||||
7o Ligne directe de la Méditerranée au golfe de Gascogne |
» | — | ||||||
Total. |
369 | lieues. | ||||||
Si l’on y ajoutait, pour la ligne de Paris vers l’Allemagne, par Strasbourg, le chemin de fer de Vitry à Strasbourg, par Metz, dont la longueur serait d’environ |
75 | lieues. | ||||||
Et pour la ligne directe de la Méditerranée à la mer du Nord, le chemin de fer de Saint-Symphorien à Mulhouse, dont la longueur serait de |
51 | — | ||||||
On aurait un total de |
495 | lieues. |
Il faut reconnaître que, pour un réseau réduit ainsi à un petit nombre de lignes de choix, 800,000 fr. par lieue ne suffiraient pas. Sur la tige principale du chemin du Nord, sur celui d’Orléans et sur celui de Paris à la mer, au moins jusqu’à Rouen, le service serait trop actif pour qu’une seule voie pût y satisfaire. Les terrains et la main-d’œuvre y coûteraient plus cher qu’ailleurs. Enfin ces trois chemins devraient être établis de manière à comporter une grande vitesse. Cependant, avec une économie bien entendue, et en tenant compte de diverses circonstances favorables, telles que la configuration aplanie du sol entre Paris et Orléans, le nivellement parfait des Landes et les bois qu’on