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DU RÉSEAU
DES
CHEMINS DE FER
tel qu’il pourrait être établi aujourd’hui
EN FRANCE.[1]

Les grandes lignes de chemins de fer en faveur desquelles l’opinion publique et l’administration semblent maintenant se trouver d’accord, et sur lesquelles, abstraction faite des grandes questions d’administration publique et de politique que soulève l’entreprise d’un vaste réseau, il ne peut guère y avoir de débats qu’en ce qui concerne, soit les localités intermédiaires qu’elles doivent traverser, soit l’ordre dans lequel il convient de les entreprendre en totalité ou par parties, soit enfin le mode d’exécution par l’État ou par les compagnies, par les ponts-et-chaussées ou par les officiers du génie et de l’artillerie assistés de l’armée ; ces grandes lignes qu’on a, avec raison, dénommées politiques, sont au nombre de cinq, savoir :

1o Celle de Paris vers la Méditerranée, par Lyon et Marseille.

2o Celle de Paris vers l’Angleterre, la Belgique et les provinces rhénanes.

  1. Cet article et celui relatif aux chemins de fer qui a été inséré dans notre no du 15 mars sont extraits d’un Mémoire lu par l’auteur à l’Académie des Sciences morales et politiques, dans les séances des 10 et 17 mars.