Un critique consciencieux, mais pressé, qui viendrait à Londres du continent avec mission d’examiner à la hâte la peinture et la sculpture anglaises de la saison, courrait le risque de ne rapporter à ses commettans que des notions fort incomplètes.
À moins, en effet, qu’il n’arrive bien informé d’avance et suffisamment introduit, peut-être se contentera-t-il de suivre la foule qui se presse à Somerset-House. Cependant, tandis que l’exhibition principale de l’Académie a les deux battans de sa porte ouverts, en des lieux de la ville différens, trois autres exhibitions importantes, mais moins populaires, convient simultanément le public à les visiter. On ne se ferait donc qu’une idée très imparfaite touchant l’œuvre annuelle de l’art en Angleterre (et, une fois pour