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leur temps ; mais il nous semble que dans celui-ci ils n’en produiraient guère, car il faut une grande sobriété dans un ouvrage, pour qu’une épithète se remarque. Il n’y a guère de romans maintenant où l’on n’ait rencontré autant d’épithètes au bout de trois pages, et plus violentes, qu’il n’y en a dans tout Montesquieu. Pour en finir, nous croyons que le romantisme consiste à employer tous ces adjectifs, et non en autre chose. Sur quoi, nous vous saluons bien cordialement, et signons ensemble.


Dupuis et Cotonet.


La-Ferté-sous-Jouarre, 8 septembre 1836.