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que, qui, non content de l’être, s’efforce de faire paraître tels les plus illustres écrivains. » Cela pourrait arriver aussi, surtout si l’on usait envers lui de représailles, en ne tenant aucun compte de ses déclarations expresses. Mais cela ne nous regarde plus : nous n’avons affaire qu’à l’historien sans discernement, et au littérateur dépourvu du sentiment de la poésie. Une Revue anglaise (Foreign Review), en parlant du commentaire sur la Divine Comédie, a employé des formes plus acerbes ; nous n’avons pas voulu franchir les bornes de la critique littéraire. Après avoir rempli cette tâche pénible, hâtons-nous de rafraîchir notre imagination et de reposer nos yeux de tant d’anagrammes, en contemplant les dessins spirituels et presque aériens de l’aimable Flaxman : ce que nous conseillons aussi au lecteur.


A. W. Schlegel.