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comme tout y est artistement choisi. Vous n’y trouveriez pas un meuble douteux, pas un vase dont l’origine puisse être mise en cause, pas une figure dont le nom soit contestable. C’est tout simplement le cabinet d’un homme de bon goût qu’on vous expose pour le vendre. Nous avons admiré, sur toutes choses, trois vases de Sèvres, envoyés au prince de Welbruck, évêque de Liège, par M. le comte d’Artois, en retour de quatre chevaux blancs de pur sang. Ces vases, de belle forme antique, et dont la porcelaine est d’une simplicité miraculeuse, se feront remarquer par tous les antiquaires. Après ces joyaux inappréciables viennent des poteries sans nombre de Luca della Rosia, que Bernard Palissy a si bien imitées, et des meubles de toutes les époques et de toutes les modes, depuis la chambre secrète de Louis xi jusqu’aux fauteuils soyeux des boudoirs de Louis xv.


ERRATA. — Dans l’article de M. Sainte-Beuve sur M. Villemain, inséré dans notre précédent numéro, page 59, au lieu de : « il y (au Lycée impérial) rencontra pour professeur de rhétorique M. Castel, et pour proviseur Luce de Lancival, deux universitaires, etc., etc. » lisez : « il y rencontra, pour professeur de rhétorique latine, M. Castel, et de rhétorique française, Luce de Lancival, deux universitaires, etc., etc. » Quelques lignes plus bas, au lieu de : M. Dernod, lisez : M. Desrenaudes.



F. BULOZ.