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PASSAGE DES ANDES.

voyageur inconnu, traversant le continent américain d’une mer à l’autre, se consolait de son isolement par la lecture de ses strophes inspirées : j’étais heureux d’apprendre aux échos des Indes ces vers sublimes ; le site était digne du génie de l’auteur.

Parfois les incidens les plus bizarres viennent changer tout à coup le cours des idées : j’aperçus les traces récentes d’un de ces petits lions sans crinière (puma), qui habitent la vallée des Andes, et bien vite je me hâtai de retourner au camp.


Th. Pavie.