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HISTOIRE DE FRANCE.

duire par l’attrait et la moralité même de ce principe, et qu’il n’en vienne à disposer, par une tendance naturelle et sans le vouloir, les événemens de manière à donner plus de force et de rationalisme à son principe. Nous ne pouvons cependant lui objecter en ceci aucun fait ; nous ne pouvons pas, nous qui le connaissons, avant tout, homme d’une si grande bonne foi, le placer dans la classe de ces historiens inflexibles qui veulent tout ranger à leur point de vue, et tout ramener à leur système. Nous l’avons toujours trouvé en garde contre de pareilles interprétations, et si parfois, en lisant son livre, nous nous surprenions à douter, de fortes et irrécusables citations venaient aussitôt nous convaincre de sa scrupule fidélité. C’est donc seulement un conseil que nous lui donnons, un écueil que nous lui faisons de nouveau entrevoir.


X. Marmier.