Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 4.djvu/697

Cette page a été validée par deux contributeurs.
697
SONNETS DE SHAKSPEARE.

c’était bien celui du siècle de Shakspeare, celui du siècle de Pétrarque. Ici donc indulgence et pardon ; le mauvais n’est qu’à l’écorce : au-dedans le fruit est sain et bon. Mais l’autre faux goût, dont nous avons, hélas ! tant d’exemples aujourd’hui, et que nos demi-savans admirent si souvent comme une beauté, voilà celui qui est impardonnable, parce que ce sont de ces taches qu’on ne peut enlever sans emporter aussi l’étoffe.


A.-L. W.-B.