Mort aux conspirateurs ! vivent les consuls !
Peuple, la loi est forte ; elle a frappé les coupables ; laissez donc aux consuls le soin de l’exécuter. N’avons-nous pas déjoué les complots des traîtres ? Nous avons puni de mort les principaux d’entre eux, nous avons réduit les autres à une fuite honteuse. Rassurez-vous ; le consul Antonius va les poursuivre à la tête des légions, et moi je reste à Rome pour veiller à votre sûreté.
Ô Rome fortunée,
Sous mon consulat née !
Ô Rome fortunée,
Sous son consulat née !
Sa gloire dépasse celle de Pompée-le-Grand.
Rome, tu vaux bien une femme !
Au Capitole, au Capitole ! portons-le au Capitole ! mort à Catilina ! vivent les consuls !
Vivent les consuls ! mort à Catilina !
Scène XIII ET DERNIÈRE.
Ô Rome fortunée,
Sous mon consulat née !
Il l’a dit, ils le disent, et c’est en vers. Je savais bien qu’ils en feraient un homme politique, mais je ne savais pas qu’ils en feraient un poète ; encore une conspiration aussi absurde, et ils en feront un roi.