telle… les bluets qu’Estelle aimait à mêler dans les longues tresses de ses cheveux noirs. » (Elle pose le livre.)
Qu’il est capricieux le chevalier ! Il ne veut plus que je mette de corps en fer, comme si l’on pouvait sortir sans cela. Lis toujours, va.
« Pour moi, s’il m’est permis après tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire. »
Je ne conçois pas qu’il ne soit pas encore arrivé. Comme il était bien hier avec ses épaulettes de diamant !
« Heureux, si averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau……… (Tiens, c’est drôle ça : Au troupeau !) Troupeau que je dois nourrir de la parole divine, les restes d’une voix qui tombe, et… »
Le voilà commandeur de Malte à présent. Sans ses vœux, il se serait peut-être marié, cependant.
Oh ! madame ! par exemple !…
Lis toujours, va, je t’entends.
… « Et d’une ardeur qui s’éteint… » Ah ! les bergers et les troupeaux, ce n’est pas bien amusant… (Elle jette les livres.)
Crois-tu qu’il se fût marié ? — Dis.
Jamais sans la permission de madame la duchesse.
S’il n’avait pas dû être plus marié que M. le duc, j’aurais bien pu la lui donner… Hélas ! dans quel temps vivons-nous ? — Comprends-tu