Je ne le puis. Il y a du sang après la tienne. (Il sort.)
Holà, Mathurin !
Plaît-il, excellence ?
Prends mon manteau ; rassemble tout ce que tu trouveras sur ma table, et dans mes armoires. Tu en feras un paquet à la hâte, et tu le porteras à la grille du jardin. (Il s’asseoit.)
Vous partez, monsieur ?
Fais ce que je te dis.
André que je rencontre m’apprend que tu pars, Cordiani. Combien je m’applaudis d’une pareille détermination ! Est-ce pour quelque temps ?
Je ne sais. Tiens, Damien, rends-moi le service d’aider Mathurin à choisir ce que je dois emporter.
Oh ! ce ne sera pas long.
Il suffit de prendre le plus pressant. On t’enverra le reste à l’endroit où tu comptes t’arrêter. À propos, où vas-tu ?
Je ne sais. Dépêche-toi, Mathurin, dépêche-toi.
Cela est fait dans l’instant. (Il emporte un paquet.)
Maintenant, mon ami, adieu.
Adieu ! Adieu ! Si tu vois ce soir. — Je veux dire. — Si demain, ou un autre jour…
Qui ? Que veux-tu ?
Rien. Rien. Adieu, Damien, au revoir.