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SALON DE 1833.

semble, indéfini du peintre auquel je m’adresse, pour signaler à sa persévérance une ressource nouvelle et facile. Je ne soupçonne pas ce qu’elle pourra gagner dans l’exécution et l’expression des têtes. Elle possède un savoir si profond, une habileté si exquise et si docile à toutes ses intentions, qu’elle ne doit plus connaître dans cette voie d’obstacle insurmontable. Elle aurait tort de n’ajouter pas à cet élément de succès et de durée, le plus sérieux et le plus difficile de tous, un élément secondaire, qui ressemble presque à un enfantillage, mais qui, cependant, concourt pour sa part à l’unité de l’effet. La réflexion, qui depuis long-temps lui est familière, lui donnera, j’en suis sûr, des conseils impérieux qu’elle suivra. Alors il faudra que la critique se taise et se contente d’approuver.


gustave planche.