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REVUE
SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE
DE L’ITALIE.
QUATRIÈME ARTICLE.
ROME ET NAPLES.
Dans nos précédens essais[1], nous avons montré Turin, Milan et Florence réunissant un nombre considérable d’hommes distingués, et servant à la fois de centre administratif et de foyer d’instruction. Mais dans les états du pape, il n’en est pas ainsi : Rome, qui est le siége du gouvernement, est le centre des ténèbres. Tandis que de tout temps les Bolonais et les autres habitans des Légations ont rivalisé de zèle pour suppléer l’action du gouvernement pontifical, dans la protection des sciences et des lettres, Rome s’est toujours opposée à toute espèce de progrès. On est étonné de voir
- ↑ Voyez les livraisons du 15 mars, 15 juin et du 1er juillet 1832, première série.